Drôme : les dispositifs d’accueil des réfugiés à l’étude

Publié par Réseau Diois Accueil le

La préfecture de la Drôme se prépare à accueillir davantage de demandeurs d’asile

Face aux mouvements migratoires que connaît actuellement l’Europe, la préfecture de la Drôme a réagi dans un communiqué : “Les services de l’État sont pleinement mobilisés et préparent l’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés afin d’anticiper un accroissement du dispositif d’accueil. “

Sur le département, on compte actuellement 355 places, toutes déjà pleines, au sein de dispositifs d’accueil temporaires. Pour Jean-Jacques Bosc, directeur du diaconat protestant à Valence, « il existe déjà une présence significative de demandeurs d’asile sur la Drôme. Nous pouvons encore accueillir un certain nombre de familles, mais il faut rester raisonnable. La répartition doit se faire sur tout l’ensemble du territoire national. »

Depuis l’annonce du président de la République le 7 septembre dernier d’accueillir 30 000 migrants d’ici deux ans, soit 24 000 migrants en plus des engagements antérieurs, la Drôme se prépare à un potentiel afflux de réfugiés : « Nous sommes au stade de l’évaluation des logements vacants qu’il pourrait y avoir sur le territoire, mais pour le moment nous n’avons pas d’afflux massif de migrants au sein de notre département », précise Aurélie Cunin, chef du service départemental de la communication de la préfecture.

Recensement des initiatives privées de particuliers

Le diaconat protestant est chargé du recensement des demandes de particuliers souhaitant apporter leur soutien aux réfugiés. « Nous avons recensé quelques propositions, mais nous en sommes qu’au tout début. Ça devrait monter en puissance prochainement », confie Jean-Jacques Bosc.

Cette association d’accueil d’urgence permettra de gérer au mieux ce type de mobilisation spontanée : « Il est généreux d’accueillir des familles chez soi, mais lorsque l’on ignore les difficultés et les traumatismes que ces personnes ont pu vivre, on peut très vite se sentir démunis. Nous sommes là en accompagnement. »

Marie DEROUBAIX pour le Dauphiné Libéré
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